Anne Dubos is a social anthropologist and transmedia artist.
She studied Anthropology (DEA in 2005 at EHESS), obtained an MA in Political Sciences and Political Arts (SPEAP) at Sciences-Po, IEP Paris under the supervision of Bruno Latour (CNRS/CSO/Sciences-Po), and went on to pursue and obtain her PhD in Social Anthropology from the École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) in Paris in 2013.
During her PhD, she spent ten years of extended fieldwork analysing gesture- and movement-transmission in South-Indian theatre.
Pursuing her research beyond this context, she questions current epistemological and technological advances in movement capture and analysis, and engages in social projects around gesture, performance, and media arrangement (photo, video, sound and VR).
In 2013, she obtained a Post-Doc position at the Institut de Geography Alpine & PACTE, to work in the territory of the Vercors on how humans trace their own perceptions of landscapes, according to their activities. She published three articles on the notion of dwelling in the mountains (‘Habiter la pente du Vercors’ 2019, ‘Ludopaysages’ et ‘Intensitométries’ 2020).
Since 2015, she teaches regularly about her ‘Gestothèque’ at the École nationale supérieure de création industrielle ENSCI-Les Ateliers and in the École des Mines de Paris (MINES ParisTech).
In 2017, she was a social sciences research fellow at the Institute for Advanced Studies, IAS, Nantes and is now a correspondent member of the IAS Nantes.
She published various articles on the notion of perception and activities of artists (‘Le voile du croire’ Piette & Dubos, 2013, ‘À propos d’Eleven’ 2016, ‘L’ambiance n’a pas de côté’ 2018) the notion of serendipity as a motor for knowledge (‘La Gestothèque in translation’, 2019,’des motifs aléatoires’ 2019) as well as a series of interviews with artists about their methodology of work (‘Présences et Déplacements’ Dubos & Nisic 2015, ‘The Calder Effect’ Dubos & Schacher 2019).
As an artist, she founded the company Little Heart Movement which is hosted at Stereolux, a cultural and research centre of the city of Nantes. She regularly collaborates with IRCAM’s ISMM group and is a co-founder of the Movement Analysis Network (MovA).
In 2018, she is was a guest artist at the Zurich University of the Arts, for her project ‘Les Mains Negatives’.
In 2019, she was awarded the ARCADI prize to develop the project “Augmented Gestures” that involves performing sound with sensors in a stage situation and for migrant communities. In collaboration with Jan Schacher, she designed an immersive installation for a virtual cave painting experience ‘Paleograph’’, exhibited at the Saulges Caves Museum and sponsored by the Région Pays de Loire.
In 2020, the DRAC Rhône-Alpes (direction régionales des affaires culturelles) funds her project ‘Sonographies’, in which she compares human traces to scores. She is also funded by the French Institute (Paris-Cluj) for her project ‘Cosmophanies’, which is an arrangement of her own archive of Romanian land- & soundscapes.
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Selfportrait, Paris, 2017
Anne Dubos est docteur en anthropologie sociale de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris (2013). Elle est aussi artiste transmédia (danse, performance, photographie, vidéo). Sa recherche ethnographique met en évidence la variété des techniques du corps de l’acteur des théâtres indiens. Sa pratique anthropologique s’intéresse tant aux objets fondamentaux (l’esthétique indienne, la cognition, la praxéologie) qu’à la conception de dispositifs expérimentaux pour la recherche en théâtre et en danse.
Depuis 2015, elle enseigne l’anthropologie du corps pour des écoles d’arts et de design (École d’architecture de Paris La Villette, ENSCI-Les Ateliers) comme au Mines Paris-Tech, au sein du Master AiMove (Intelligence artificielle et mouvement). Elle est également l’auteur d’un Mooc diffusé sur la plateforme Fun : La Gestothèque (2018). Depuis 2018, elle est membre correspondant de l’Institut d’Études Avancées de Nantes.
À la recherche de nouveaux paradigmes elle examine aujourd’hui l’émergence de théories sur la perception du geste, du mouvement et la cognition. Elle a ainsi fondé la compagnie Little Heart Movement, au sein de laquelle collaborent danseurs, comédiens, artistes numériques, ingénieurs, informaticiens, chanteurs, musiciens, anthropologues, géographes, architectes, psychologues (bio)mécaniciens et philologues. Elle est également l’un des membres fondateurs du réseau MovA (movement analysis network).
À Paris, en Inde, en Roumanie, comme à Nantes ou aux États-Unis, elle organise des ateliers transdisciplinaires d’éveil aux techniques du corps, où chaque danseur est invité à l’improvisation à la fois comme auteur et comme interprète au sein d’un dispositif de narration collective.
En tant qu’artiste, sa recherche a été soutenue et financée par Stereolux, la ville de Nantes. En 2017, elle a reçu le prix FSIR d’Arcadi pour sa pièce des_gestes_augmentés. En 2018 elle était l’invitée de la Haute École des Arts de Zurich pour sa pièce Les Mains Négatives. Sa pièce Paléograph’, fut financée par la Région pays de Loire. Depuis 2019 l’Institut Français soutient la création de sa pièce Cosmophanies.
En 2020, elle bénéficiait d’une bourse de la DRAC Rhônes-Alpes pour sa création Sonographies.
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