* Projet invité par la Haute École des Arts de Zurich (ZHdK), financé par l’ICST (Institute for Computer music and Sound Technology).
On appelle mains négatives, les mains trouvées sur les parois des cavernes magdaléniennes de l’Europe subatlantique. Ces mains étaient simplement posées sur la pierre, après avoir été enduites de couleur. En général, elles étaient noires, ou bleues. Aucune explication n’a été trouvée à cette pratique.
Marguerite Duras, Les Mains Négatives, 1977.
Projet de recherche par la pratique mené en collaboration avec l’artiste-chercheur Jasch, Les Mains Négatives se concrétise sous la forme d’un dispositif d’analyse des gestes. Au sein de l’Immersive Lab, et selon un agencement poétique composé d’images et de sons, il permet d’incarner des documents d’archives, à travers le mouvement de son visiteur.
Dans un processus cyclique d’investigation, les différents matériaux migrent entre le numérique et le physique. Dans l’espace médiatique, le visiteur est invité à vivre une expérience de peinture synthétique.
Écho à la méthode Mnémosyne d’Aby Warburg, les actions exploratoires des artistes-chercheurs engendrent une re-médiation des matières de l’archive.
La configuration interactive et immersive du dispositif permet une nouvelle mise en matière des objets archivés. Cette mise en œuvre génère un objet artistique dont la base première est la production de connaissances à travers l’expérience.
En 2019, l’installation a été l’invitée du festival NIFF, de Neuchâtel.
ARCHIVES EN LIGNE DU PROJET
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